mercredi 29 juin 2011

24 06 11 CANET EN ROSSELLO








Par un temps ensoleillé mais venteux donc pas trop chaud.
La victime est connue des chiens , un seul objet de référence chacun , en longe.

L'entraînement s'est divisé en 2 temps.
Dans le 1er, les 2 chiens se sont élancés chacun par un côté et en même temps , pour rejoindre la victime.Le but n'étant pas de faire une course mais d'initier les chiens à un travail plus proche d'une recherche en réel, et à ce milieu spécifique.ILs partent chacun uniquement avec un objet de référence et doivent tous les 2 montrer l'endroit où se trouve la victime.
Dans un 2nd temps chacun fait une recherche individuelle.

L'équipe des expérimentés porte bien son nom car le chien, malgré l'orientation du vent défavorable pour lui, quelques personnes autour, et l'autre chien, ne se détournera absoluement pas de sa recherche.
L'équipe des grands, elle, pêche en raison du maître qui cherche à empêcher le chien de dire bonjour à des enfants et qui du coup alors qu'il avait la victime dans le nez juste avant, se désintéresse de son but.

Ensuite l'équipe des expérimentés s'élance seule : la victime marchait le long de la mer puis on ne l'a plus vue.Elle a coupé pour se perdre dans les dunes. c'est un bon apprentissage que cette recherche.c'est peut être une des plus importantes.
Au début le maître cherche à partir d'un point chaud (lieu où la victime est restée un moment) qui lui est indiqué, et pense que le chien , qui insiste pour être au bord de l'eau, souhaite aller nager.
En fait nous nous rendrons compte au bout des 2 recherches que
1) le chien a bien repéré la piste de la victime qui a bien suivie ce tracé
2) que le vent rend la trace odorante plus facile à cet endroit.
La preuve aussi qu'il faut croire son chien.EN tous cas il faut vrifier ce qu'il essaie de nous montrer.
PUis au moment de l'angle droit pour rejoindre les dunes , le chien perd sa trace.Le maître semble abandonner face à l'abandon du partenaire chien.
SUr conseil, le maître relance le chien à l'endroit où il est sûr que le chien avait l'effluve dans le nez car concentré il était nez au sol, et là le chien retrouve sa piste et se met à courir jusqu'à la victime.
Sans baisser les bras , en repartant d'un point où l'on est sûr , méticulleusement, on finit par aller au bout.

L'équipe des grands s'élance aussi à partir d'un point chaud qui lui est indiqué.*La victime est partie vers l'autre sens vers des paillotes et à travers un peu de foule pour se rendre aussi dans les dunes.
La jeunesse du chien se remarque plus mais cette fois le maître intervient moins; il ne fait que relancer lorsque nécessaire.Malgré une personne terrorisée par le chien, les kites-surfs et planches sur la mer glissant à grande vitesse qui attisent la curiosité du chien, d'autres chiens sur la plage, des enfants etc...le chien met un peu de temps mais la patience du maître se révèlera payante.Et même si le maître a la victime en visuel avant le chien, il a l'intelligence de ne pas influencer le chien pour le laisser finir son travail parce qu'à ce moment précis son chien est en plein travail olfactif, pour un succès.

lundi 20 juin 2011

MAIS AU FAIT QU EST CE LA RECHERCHE UTILITAIRE

C'est la recherche d'une personne (adulte ou enfant) qui s'est égarée involontairement ou volontairement ou par maladie (alzheimer par exemple) par un couple formé d'un maître et d'un chien.
Cette recherche se fera quelques soient les conditions physiques du couple mais aussi quelques soient les conditions topographiques, météorologiques et temporelles tant qu'elles ne metteront pas en danger l'équipe.
Les lieux peuvent être très variés : pâtures, espaces ouverts, bois, talus, gués,aire de pique-nique, hangar agricole, fermes, maison de retraite, centre aéré, stade, parking, village, petits lotissements, zone industrielle , etc..., en un temps donné, à l'aide d'un objet de référence soumis au chien portant l'odeur du disparu, ainsi que des objets qu'il aurait égaré sur le chemin.

Pour l'obtention du Brevet les conditions sont les suivantes (données de la Société Centrale Canine).

* Piste effectuée par la personne disparue 1h30 avant le départ du couple maître-chien.
* 5 objets perdus par la personne disparue en marchant.
*Piste longue de 700m
*Temps accordé pour la retrouver : 5mn d'enquête orale + 30 mn de recherche
* 1 objet de référence mis à 15m devant le juge.
*Parcours fait d'assise verte, d'herbe, de cultures et de chemins avec 3 changements de direction et 2 supports.

Le chien possède 200 millons de capteurs olfactifs, contre 5 pour le genre humain, mais surtout ces capteurs sont reliés à
10% de connections au cerveau contre 0,29% chez nous.

Mais cela ne fait pas tout, c'est un couple qui s'engage dans une recherche, le chien avec ses facultés olfactives et son intinct et l'homme au bout de la longe avec son intelligence.

REYNES au Vert Vallon 17.06.11 3/3


Départ alerte.

Relance après un objet.

Attention à bien se mettre au service de la recherche du chien et non pas à chercher soi-m^me.

Objet en hauteur.

Ce que le maître n'a pas vu c'est que le chien va dans la juste direction.

Final.

Equipe des expérimentés : 4 objets /5 + "la victime" +en longe 700m.

L'équipe part motivée cette fois.
Tous les objets sauf un mouchoir en papier seront évident pour le chien. C'est du travail bien fait.
C'est sur la fin que le maître ne voit pas la traversée du chien pour un sentier en hauteur et croit qu'il s'agit de reniflages sans rapport avec la piste. Du coup le chien se désintéresse de la victime pour la dépasser puis se promène.Le maître décide alors de revenir au dernier point où il est sûr qu'il collait à la piste.Cela est un peu hésitant puis cela paye car le chien s'engage bien de nouveau vers la victime.
IL faut apprendre à se faire confirmer une situation lors d'un doute.

Merci à la "victime" qui malgré une cheville en mauvaise état à jouer le jeu pour nous.

REYNES au Vert Vallon 17.06.11 2/3

L'équipe des grands prend donc la suite : "3 objets"+ la victime + en longe 700m piste froide de 35mn.


C'est parti.

Le support de l'objet est très odorant : le chien ne le repère donc absoluement pas.

Objet vu mais semblant sans aucun intérêt pour le chien.

Idem.

Idem

En revanche la victime est bien retrouvée avec joie et le chien en est félicité.

Pour ce parcours c'est comme si le chien nous montrait qu'il est incommodé par le temps si lourd.
Le quartier résidentiel semble attiser la curiosité des chiens.Difficile donc de se concentrer.
Le chien montrera du regard 3 objets sur 4 mais semble n'y porter aucun intérêt.
En revanche le travail est calme et lors de la dernière montée, le chien indique bien qu'il a répéré la victime , qui n'est pourtant pas visible, le fouet battant grandement et truffe en l'air.Le rythme s'accélère alors jusqu'au final où sa joie est palpable.Il est évidemment félicité.

REYNES au Vert Vallon 17.06.11 1/3

Par un temps gris et très lourd.



Cela démarre bien

La non-motivation ne se voit pas ici mais....


L'équipe des expérimentés s'est élancée mais le maître trouve que le chien ne semble pas du tout avoir envie de rentrer dans le travail.Il décide donc d'arrêter dès les 1ers 100m.

ICI SERA LA PAGE : COUPS DE GUEULE !

En presque 2 ans et demi nous n'avons eu à déplorer que 2 séances où les spectateurs ne sont restés ni neutre, ni favorables à nos activités de recherche de personnes disparues.

L'une le 23/08/10 derrière le lycée ALfred Sauvy autour du lac et l'autre le 17/06/11 malheureusement à Reynès sur ma propre commune.

Il est une maladie très française, voire très humaine, ce sont les personnes qui ont sans arrêt besoin de preuves en ce qui concerne nos compétences et qui se mêlent de situations qui ne les concernent pas.

Ils oublient que nos entraînements servent d'apprentissages aux maîtres et aux chiens et que si nous travaillons dans la bonne humeur, c'est aussi dans la rigueur et avec toujours en tête que cette discipline est tournée vers l'aide que l'on pourrait éventuellement apporter à autrui.

Je leur souhaite donc de ne jamais se retrouver ni eux, ni leur famille, dans une situation angoissante, voir grâve ou dangereuse.

Il est donc inutile de déplacer les objets que nous déposons pour rigoler ou pour gérer, à la place des autorités,un certain ordre public.

Oui nos chiens savent nager et
Non ils ne fouillent pas les poubelles car ils savent que nous ne le souhaitons pas.
En clair, ils essaient d'être bien élevés et franchement ce n'est pas le cas de tout le monde !

Pourquoi ne pas plutôt échanger ou participer lors de nos entraînements, cela serait peut être plus positif, non ? !

A bon entendeur ..............

mardi 14 juin 2011

A LA LIMITE D ORTAFFA 10.06.11

Par un ciel gris mais non pluvieux.
Le chien colle à la piste. L'arrivée sur le champs Le chien chasse et contourne L'arrivée

L'équipe des délicats : 2 objets+"la victime"+en longe Le démarrage limite en bord de départementale se fait nez au sol collant à la piste et permet la découverte du 1er objet. La fourche en sentier forestier ne pose aucune difficulté de choix, puis des chiens viennent distraire notre chien pas encore assez dans le travail, il reprend la bonne piste prise initialement snas doute aucun.Encore un embranchement mais simple car une des voies est sans issue condamnée par un portail d'habitation que le chien visite et vérifie.La bonne piste est vite prise et le 2e objet est clairement signifié du regard.Le couple débouche sur un champs et là le chien immédiatement se met en mode "chasse".Il contourne et nous pensons qu'il ira à la victime en contournant mais non.Le maître décide de retourner au dernier objet avant l'entrée du champs.Là le bon chemin est emprunté et le chien va jusqu'à la victime assise snas hésitation.


Le chien ne néglige aucune possibilité.

Objet rapporté par le chien mais pas localisé par le maître

L'équipe des rapides : 4 objets+ 2 victimes dont une connue +en libre puis en longe Le départ est toujours aussi fulgurant. L'excitation est un peu trop vive. La rencontre avec des chiens est amicale mais perturbante pour le travail.Cela crée un contretemps.Le chemin débouche sur un champs (différent de la piste précédente).Là, le 1er objet est apporté sans qu'il est pu être localisé correctement. Le chien le rapporte et le cède sans difficulté ce qui est mieux.Puis le chien effectuera (et nous le saurons ensuite) le tracé exacte des errements des victimes : une belle démonstration des capacités olfactives du chien qui tourne à gauche vers des habitations et voitures, montre un passage au milieu du champs pour repartir à l'entrée de celui-ci.L'objet de référence lui est re soumis.Là le long à droite du chemin un petit passage en milieu forestier est pris puis un objet est marqué.C'est ensuite un petit sentier avec un objet en son milieu puis un embranchement sur la droite avec un objet. Là le chien a du mal à rendre l'objet et la tension monte trop de part et d'autre.PUis le chien file jusqu'aux victimes par dessous des branchages.

lundi 6 juin 2011

ENTRAINEMENT RU 3 juin 11 AU RACOU

Il est des séances plus difficiles que d'autres et plus que les odeurs citadines , ce sont les distractions diverses qui sont à re-travailler.

Départ

EQUIPE DES DELICATS : 0 OBJET + LA VICTIME ET SON CHIEN.PISTE FROIDE DE 40MN.

Le départ se fait à partir d'un parc où l'agitation est grande puis le long d'une départementale qu'il faudra traverser.Ensuite, il faudra passer sur "un petit pont de bois" (et oui!) pour rentrer dans un chemin boisé longeant un camping là aussi où l'agitation règne.
Le couple doit d'abord vaincre les phobies. Toutefois dans la partie boisée le chien a bien à l'avance l'odeur de la piste dans le museau et à l'arrivée pour une fois le chien va seul vers les victimes .
Il a été fait plus un traavail sur les comportements du chien que sur la piste elle-même mais le couple fait d'énormes progrès pattes à pattes.


Sur la bonne piste

EQUIPE DES RAPIDES : 1 objet + la victime et son chien

Le départ se fait dans le parc donc sur un espace ouvert puis vers le port (des réparations) par 2 tournants à gauche.
Le chien s'élance trop vite puis est distrait par les chiens alentours. Le maître décide d'un nouveau départ (après une reprise verbaleet une demande de concentration faite par mes soins).Le chien s'élance vite de nouveau et après être un peu perduil retrouve le fil sur la partie bitûme.Le port ne lui pose aucun soucis malgré l'affluance.Plus difficile donc pour le chien de travailler là où normalement on joue.Le maître aurait du détendre beaucoup plus avant le départ.


On reprend

EQUIPE DES GRANDS : 1 OBJET + LA VICTIME ET SON CHIEN CONNUS DU CHIEN

Le départ se fait sur une impasse puis sur le port de plaisance et la suite se passe en bord de mer.
Le 1er objet est très nettement trouvé et bien marquéce qui est un gros progrès. Après l'eau du port attire trop le chien qui d'ailleurs, descend à l'eau.Puis il perd le fil en partant vers le lieu de promenade habituelle.Donc le maître repart après le 2nd objet.Le 3e et le 4e ne sont pas repérés du tout. C'est aussi visuellement que le chien verra les victimes.
Pour lui c'est l'eau et la difficulté de travailler au lieu de se promener qui sont difficiles.


Arrivée

EQUIPE DES EXPERIMENTES :
2(3)OBJETS + LA VICITME ET SON CHIEN CONNUS DU CHIEN.

Le départ se fait vers la ville.On rentrera par l'entrée du parking puis on sortira par la sortie pour revenir sur la même rue principale qu'il faut traverser.Là, la victime est assise sur le trottoir derrière des voitures garées.

Les 2 premiers objets sont très bien marqués. Donc sur la route puis à l'entrée du parking mais ensuite le chien est attiré par la mer.
Le maître repart du parking puis le chien colle au foulement mais il est attiré par l'agitation de boulistes. Le maître choisit de repartir de là où son chein était nez au sol.Cela est payant car ils voient le 3e objet.La traversée de la rue est alors simple jusqu'aux victimes.


MERCI A LA VICTIME ET SON CHIEN QUI ONT ETE D UNE EXTREME PATIENCE.